J'ai le désir de quelque chose qui n'est pas là.
Sa main droite en coupe sur ma fleur, ses doigts à l'orée de mon jardin et sa paume recouvrant mon chemin.
Ses lèvres pressées sur ma nuque et ses dents qui grignotent ma peau. Son souffle tiède qui effleure mon sein gauche alors que sa langue s'apprête à lécher mon téton. La piqûre de sa barbe sur mon omoplate, alors que ses reins honorent les miens. Ses yeux, fiévreux, cherchant les miens, son plaisir à deux coups de mains de jaillir, grandiose et transcendant.
Son ardeur à la tâche.
La profondeur de son rire de gorge, quand, submergée par l'irrationnel, je m'arcboute pour fuir la pression de sa langue sur mon bouton de rose, ses mains ceignant mes hanches. La brûlure de sa main qui claque mes fesses. Le musc de sa sueur, goûtée dans le creux de son aine et sa main caressant tendrement ma joue. Le contact électrisant de sa bouche chaude, déposant un bécot d'une douceur révérencieuse dans le creux de ma cheville. La beauté de son être qui luit sur sa peau lorsqu'il jouit.
Son cœur à l'ouvrage.
Mon masculin sacré.
J'ai faim... de choses comme ça.
- Fatoumata, le 10/02/22